Interview alumni : Fabien Loquineau, de chef de marché à entrepreneur !

Diplômé de la Licence Professionnelle Commerce Internationale en 2021, Fabien a poursuivi deux ans supplémentaires en alternance chez Rotronics en tant que chef de marché. Aujourd’hui, il prend un nouveau chemin vers l’entrepreneuriat, avec l’objectif de développer son activité.

Découvrez à travers cette interview, les différentes étapes de son parcours professionnel, son métier et quelques conseils si vous souhaitez vous aussi suivre la Licence professionnelle Commerce Internationale !

Bonjour Fabien, en quoi consistait votre métier jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai commencé à travailler chez Rotronics en alternance pour la Licence Professionnelle Commerce International, à l’IAE d’Annecy. Cette formation était en partenariat avec L’École By CCI. J’étais technico-commercial et au fil du temps, j’ai basculé en tant que chef de marché sur la partie performance. Mon métier consistait à répondre aux demandes entrantes, conseiller, proposer les meilleurs produits, réaliser des devis et faire des déplacements chez le client pour voir ses installations.

En parallèle, j’ai aussi participé à la création des deux sites internet de la société.

Que propose l’entreprise Rotronics ?

Elle commercialise des bancs d’essai et de mesure pour l’optimisation moteur. À ce titre, elle travaille avec des écoles, des grands groupes industriels comme Stellantis avec PSA (Citroën, Opel, Peugeot), ou encore avec des garages qui vont faire de la reprogrammation.

Quel est votre projet actuellement ?

En octobre dernier, j’ai participé aux Start-up Week-end sur Annecy et j’ai eu l’occasion de présenter une idée. Elle a été retenue, alors j’ai pu composer une équipe pour développer le projet durant ce week-end. Le concept est lié au monde du sport nautique.

Dans le cadre de ce projet entrepreneurial, j’ai découvert le Réseau Entreprendre, j’ai rencontré des investisseurs qui étaient intéressés. Ces échanges me poussent à faire avancer les choses. Mais ça peut être difficile et sembler effrayant lorsque l’on se lance seul.

Quelle est la prochaine étape ?

Je me laisse le temps de l’été pour revoir mon business plan et éclaircir différents points du projet. Et pour la suite, j’espère pouvoir développer mon entreprise, si tout se passe pour le mieux.

En parallèle, je chercherais un nouveau travail dès le mois de septembre. Je continuerai sur la partie commerciale, en tant que responsable d’un marché, d’un secteur ou d’un produit. Je suis aussi ouvert à travailler sur le lancement d’un produit, avec une partie business plan et étude de marché. Ce sont des étapes de projet qui me plaisent énormément.

Quelles sont les qualités à avoir pour être responsable de marché ?

Il faut être polyvalent, avoir de l'appétence pour apprendre de nouvelles choses. Lorsque l’on fait plusieurs choses, il faut apprendre à le faire de la meilleure manière. Il faut être curieux et motivé !

Aussi, c’est un travail dans les relations humaines, alors il faut être un bon communicant et savoir se faire comprendre.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

C’est l’autonomie. Tous les commerciaux ne l’ont pas forcément, ça peut dépendre du secteur d’activité et du type d’entreprise. Ce qui m’a beaucoup plu, c’est aussi le fait de pouvoir me déplacer. J’ai eu l’occasion de voyager en France, mais aussi en Espagne, en Finlande, en Allemagne… J’adore sortir de ma zone de confort, échanger et explorer de nouvelles choses.

Quel est le plus grand challenge que vous rencontrez en tant que commercial ?

C’est d'atteindre l’objectif final. C'est-à-dire, convertir un prospect en client, en l’accompagnant, sans être agressif. Ça peut être difficile de trouver le bon équilibre. 

Quel est votre parcours académique ?

J’ai fait un bac STI2D, Science Technique de l’industrie et du développement durable, à Valence. Ensuite, j’ai basculé sur un DUT QLIO, qualité, logistique industrielle et organisation, à l’IUT d’Annecy. C’était très intéressant et formateur, mais au cours d’un stage, je me suis rendu compte que ce travail n’était pas du tout fait pour moi. La qualité est un domaine très ingrat. Quand tout va bien, c’est normal, il n’y a pas de reconnaissance, mais quand ça ne va pas, on devient le garde-fou.

Ensuite, je suis parti en Irlande pour faire un Bachelor Business Administration, en Erasmus. De base, je suis parti uniquement pour apprendre l’anglais, mais j’ai eu des cours formateurs et j’ai pu découvrir la population irlandaise et son incroyable mentalité.

À mon retour en France, j'ai obtenu la Licence Professionnelle Commerce International à L’École By CCI. C'était la seule licence, sur Annecy, qui proposait l’aspect commerce et alternance en même temps. J’ai adoré cette formation. Il y avait énormément de formateurs du monde entier. Et ce qui était intéressant dans cette école, c’est que nous avions accès à son réseau d'entreprise.

Pour finir, j’ai terminé mes études cette année, avec un master en management business international !

Avez-vous un conseil pour ceux qui aimeraient suivre la formation commerce international ?

Conseil n°1 : Trouvez une bonne entreprise pour faire votre alternance. En fonction du type d’entreprise, on a plus ou moins de responsabilité. Et selon moi, plus on a de responsabilité, plus c'est formateur pour la suite.

Conseil n°2 : Travaillez bien ! C’est assez intense de cumuler le travail en entreprise et le travail que l’on doit investir pour les cours. C'est formateur !

Accrochez-vous et bon courage !

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